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Les objectifs sont ambitieux, le financement est également en marche, Le ministère de l’écologie et de l’aménagement du territoire a lancé le programme « Haute Qualité Energie Environnement », doté de 350 millions d’euros pour la rénovation ou la construction de bâtiments publics. Un plan obligatoire de rénovation des bâtiments d’un montant de 600 milliards d’euros a aussi été décidé. Autant dire que l’investissement écologique dans le secteur du bâtiment est exemplaire.
Mais cette multitude des normes et des plans d’actions sonne comme la réponse à l’appel du vide français. En 1993, la directive 93/76/CEE, du 13 septembre 1993 organisait la limitation des émissions de dioxyde de carbone par une amélioration de l'efficacité énergétique. 14 ans avant que le Grenelle lance le débat en France, l’Europe avait déjà répondu à la question et elle est toujours au fait de ces questions. La directive de 1993 a été réactualisée en 2006 par la directive 2006/32/CE du 5 avril 2006 relative à l'efficacité énergétique. Ce récent engouement français n’est finalement que la couverture marketing d’un retard dans l’application des directives européennes. Le mauvais élève français se montre en exemple, communique mais il ouvre le débat dans des domaines où le consensus européen existe depuis une décennie… Lire aussi : Quand le Grenelle de l'environnement devient une réalité durable
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