Même la mèche dans le vent de Monsieur Borloo ne semblait pas justifier qu’il inaugure le 47° salon nautique de Paris. Pourtant cette édition du salon fut placée résolument sous l’égide de l’environnementMinistère de l’écologie. L’institution a présenté sur son stand très design, l’état de ses politiques en faveur de la protection des paysages et de la mer. Sur ce stand, les fonctionnaires informaient les visiteurs sur la prévention des pollutions maritimes. La sensibilisation sur l'état écologique des estuaires et des eaux côtières, ainsi que la conservation du littoral était aussi un axe d’exposition du stand du ministère.
De nombreux exposants ont aussi joué la carte verte, Veolia avait réalisé une maquette représentant le cycle de l’eau. Des acteurs se sont positionnés de manière ferme sur le marché écologique de l’industrie nautique comme Ecocéane, qui propose toute une flotte de navires nettoyant des eaux. Il y a aussi Boero qui proposait Navibio, le premier nettoyant de navires 100% biodégradable. Insilio, fournisseurs de technologie et de solutions pour les ports de plaisance, également exposant proposait une gamme de produits dont l’impact sur l’environnement était soit neutre soit positif.
Doit-on dès lors parler d’écoblanchiment, de récupération capitaliste de l’écologie ? Est-ce une prise de conscience naïve par les industriels des enjeux du développement durable ? La vérité est ailleurs… l’écolo Business apparait comme la réaction des industriels à la prise de conscience de l’opinion publique des enjeux écologiques. Une réaction indirecte où économie et écologie se retrouvent autour de leur racine étymologique, oikos : milieu.
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