La récente affaire des OGM a relevé la position d’un certain nombre d’acteurs sur ce champ informationnel. En effet, le projet de loi sur les OGM et l’annonce de l’utilisation par le Président de la République de la clause de sauvegarde contre le Maïs proposé par Monsanto ont entraîné la mobilisation médiatique des associations écologistes et agricoles. La FNSEA, syndicat majoritaire agricole et la Confédération paysanne se sont opposés de manière brutale lors de l’ouverture de ce débat. Il est intéressant de noter les différences d’action des deux acteurs.
La FNSEA s’est exprimée lors de conférences. Son président, Jean-Michel Lemétayer s’est entretenu avec le Président de la République et avec des députés dans une démarche de lobbying. De plus une lettre ouverte des scientifiques français a été signée dans son sens (qui fait d’ailleurs écho à une lettre publiée en 2005 et qui allait dans le sens opposé). La Confédération paysanne a agi de manière moins directe sur la décision politique puisqu’elle a mobilisé le champ médiatique avec la grève de la faim de ses partisans (notamment de José Bové) et la relance des grandes problématiques liées aux Organismes Génétiquement Modifiés, à la question de la protection de l’environnement et au rappel des engagements tirés du Grenelle de l’environnement.
Leur poids respectif leur a fait adopter des techniques d’influence adaptées. L’opportunité d’une relance de l’aura pro-écologie du gouvernement a permis au faible dans ce rapport de forces, la Confédération Paysanne, de remporter la manche! Un cas pratique intéressant de crise informationnelle !
La FNSEA s’est exprimée lors de conférences. Son président, Jean-Michel Lemétayer s’est entretenu avec le Président de la République et avec des députés dans une démarche de lobbying. De plus une lettre ouverte des scientifiques français a été signée dans son sens (qui fait d’ailleurs écho à une lettre publiée en 2005 et qui allait dans le sens opposé). La Confédération paysanne a agi de manière moins directe sur la décision politique puisqu’elle a mobilisé le champ médiatique avec la grève de la faim de ses partisans (notamment de José Bové) et la relance des grandes problématiques liées aux Organismes Génétiquement Modifiés, à la question de la protection de l’environnement et au rappel des engagements tirés du Grenelle de l’environnement.
Leur poids respectif leur a fait adopter des techniques d’influence adaptées. L’opportunité d’une relance de l’aura pro-écologie du gouvernement a permis au faible dans ce rapport de forces, la Confédération Paysanne, de remporter la manche! Un cas pratique intéressant de crise informationnelle !
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