Le label Grenelle n’a pas une influence immense dans le domaine normatif national. Par contre au niveau local, les initiatives et les projets se multiplient. Les communes et les conseils régionaux se sont saisis de ce creuset expérimental. La politique environnementale se vit autant sinon plus dans les instances décentralisées qu’au niveau jacobin. Les thèmes du Grenelle ont été déclinés dans les programmes municipaux, notamment depuis les élections de cette année.
La région Languedoc-Roussillon a par exemple choisi comme priorité de communication de devenir la région leader en matière d’énergies renouvelables et tout particulièrement concernant le solaire. L’Alsace a aussi acquis ses lettres de noblesse concernant le bois-énergie. De nombreuses collectivités expérimentent à nouveau le Tramway qui était passé de mode dans les années 80. Les questions environnementales sont en lien direct avec la qualité de vie des citoyens et participent à des projets individuels. Des incitations financières sont proposées par de nombreuses régions pour installer sur les toitures des panneaux photovoltaïques.
On critique le Grenelle de l’environnement sur la surenchère qu’il provoque au niveau de la communication et sur le faible nombre de mesures effectives. Mais ce vent d’écologie a été reçu de plein fouet par des collectivités territoriales volontaires. L’Etat n’a pas fait le choix d’une intervention hiérarchique, normative mais d’un jeu d’influence sur les acteurs privés et sur les acteurs de la décentralisation. Les responsables d’intercommunalités affirment souvent que le Grenelle de l’environnement n’a rien changé pour eux mais leur a donné une légitimité, une force d’intervention qui les aide tous les jours dans leurs actions. Lire aussi : Rapport d'évaluation du Grenelle de l'environnement
La région Languedoc-Roussillon a par exemple choisi comme priorité de communication de devenir la région leader en matière d’énergies renouvelables et tout particulièrement concernant le solaire. L’Alsace a aussi acquis ses lettres de noblesse concernant le bois-énergie. De nombreuses collectivités expérimentent à nouveau le Tramway qui était passé de mode dans les années 80. Les questions environnementales sont en lien direct avec la qualité de vie des citoyens et participent à des projets individuels. Des incitations financières sont proposées par de nombreuses régions pour installer sur les toitures des panneaux photovoltaïques.
On critique le Grenelle de l’environnement sur la surenchère qu’il provoque au niveau de la communication et sur le faible nombre de mesures effectives. Mais ce vent d’écologie a été reçu de plein fouet par des collectivités territoriales volontaires. L’Etat n’a pas fait le choix d’une intervention hiérarchique, normative mais d’un jeu d’influence sur les acteurs privés et sur les acteurs de la décentralisation. Les responsables d’intercommunalités affirment souvent que le Grenelle de l’environnement n’a rien changé pour eux mais leur a donné une légitimité, une force d’intervention qui les aide tous les jours dans leurs actions. Lire aussi : Rapport d'évaluation du Grenelle de l'environnement
6 commentaires:
Un article de GreenUnivers présente le développement du solaire organisé dans les collectivités territoriales en suivent l'élan du Grenelle.
http://www.greenunivers.com/2009/04/comment-les-collectivites-territoriales-passent-au-solaire-5025/
L'important, c'est que la société s'empare du sujet ! C'est ce qui fera bouger les choses.
Mais il est vrai que s'il y a certains axes contraignants et ambitieux inscrits dans la loi Grenelle, c'est encore mieux.
Et qu'une émulation verte apparaissent entre les régions, c'est très positif :)
Durablement,
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