Du développement durable à l'économie instantanée

La notion de développement durable a connu une montée en puissance considérable. Elle est passée de la querelle isolée d’écologistes engagés à un engouement populaire général. Sa récupération publicitaire en est la preuve la plus marquante (voir le Greenwashing ou l’éco-blanchiment). L’intérêt pour cette thématique est aussi fondé sur des enjeux réels pour l’environnement. Le groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en rendant un rapport collectif le 29 janvier 2007 dernier a figé la position de la communauté scientifique. Le constat était donc posé.

Se développent alors des actions de réflexion, une prise de conscience véritable de la problématique. Mais le développement durable ne peut être combattu que par des entités dont le long terme fait l’objet d’analyse et de réflexions. La réalisation des mesures destinées à sauvegarder l’environnement ne peuvent résider que dans un corpus d’actions dont l’étalement dans le temps est étendue. Cette caractéristique handicape particulièrement l’épanouissement et l’application du développement durable.


L’indexation au principe du développement durable de la notion de maîtrise d’énergie, d’économie et de réduction des coûts a une résonnance beaucoup plus forte dans notre société libérale. La réalisation à court termes de bénéfices grâce à l’application des précautions du développement durable est une motivation plus effective des entreprises. C’est cette alliance entre destinée humaine et préoccupations directes de l’homme qui constitue la clé d’une réalisation effective de mesures de sauvegarde de l’environnement.

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