Lors du Grenelle de l’environnement a été abordée la construction d’une démocratie écologique. Le développement durable intègre dans la sauvegarde l’environnement, la préservation du cadre de vie, la sauvegarde l’environnement de vie local. Cette dimension implique une évolution des schémas de décisions publiques et l’intégration des différents acteurs du terrain pour l’élaboration d‘études.
L’Etat s’est notamment engagé à reconnaître les partenaires environnementaux et leur ouvrir une représentation au Conseil économique et social et dans diverses instances institutionnelles et consulaires. Il s’impose la consultation annuelle du Parlement sur la stratégie nationale de développement durable et des collectivités territoriales. Le développement de l’aménagement du territoire et la création de fonds structurels européens sont dans la lignée de cette ouverture au développement local. La participation réelle des citoyens à la vie de la cité ne peut être effective que dans des structures proches et décentralisées.
La concertation et le dialogue sont des valeurs fortes des déclarations du Grenelle. Le Président de la République proposait pour les PME, les « Labels d’entreprises responsables », délivrés par des organismes indépendants. Il a également relevé l’importance de la généralisation des débats publics et décisions négociées « à cinq » (syndicats, entreprises, ONG, élus et administration) pour les grands projets d’infrastructures. Cette dernière résolution a été particulièrement appliquée depuis l’élection du nouveau Président et notamment lors de la négociation sur les heures supplémentaires.
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