L'argent, le nerf du Grenelle

Si l’argent est le nerf de la Guerre, l’argent est aussi le nerf de Grenelle. Les résolutions prises par la présidence française doivent se concrétiser dans des mesures financière significatives. On ne peut être la tête de proue crédible d’un combat pour les générations futures sans y investir les moyens attenants. Nicolas Sarkozy a engagé un tournant dans la prise de conscience politique de l’importance du développement durable.

Il lui faut maintenant démontrer la réalité de ses engagements. Le ministère dirigé par Borloo se divise en plusieurs missions. Or le Parlement a accordé à la mission écologie, aménagement et développement durable une allocation budgétaire de 20 milliards d’euros (vote du 9 novembre 2007) soit une évolution de 2.5% de ce chapitre par rapport à l’année dernière. Comme le déclarait Borloo « Les grandes décisions de l’après-Grenelle ne sont pas encore impactées »… Le ministre de l’écologie précise néanmoins que les dépenses de gestion de cette mission vont être peu à peu réduites pour permettre aux investissements à long terme de trouver toute leur place. Un objectif difficile à tenir pour des politiciens dont les échéances électorales ne dépassent pas 5 ans !