"L'achat public durable" se doit de devenir "un véritable état d'esprit"
chez les acheteurs et leurs fournisseurs, lesquels disposent de
multiples outils pour réaliser cet objectif, estime Catherine Bergeal,
directrice des affaires juridiques des ministères financiers, en
préambule à la présentation des résultats d'une enquête de la Direction
des affaires juridiques (DAJ).
Cette enquête menée en février et mars derniers montre que l'achat durable est plébiscité par les acheteurs publics mais que sa mise en œuvre reste laborieuse. L'un des freins au développement de l'achat public durable : le manque de formation. Seul un tiers des personnes interrogées, en effet, ont bénéficié d'une formation sur le sujet - à savoir sur les clauses sociales et/ou environnementales.
L'enquête montre par ailleurs que l'acheteur public recourt
habituellement aux clauses sociales ou environnementales suivant quatre
objectifs principaux : favoriser l'insertion professionnelle de publics
en difficultés, réduire ses déchets, maîtriser sa consommation
d'énergie, développer le recyclage.
Contrairement aux idées reçues, tous les secteurs confondus (marché de
travaux, fournitures et services) semblent propices à l'insertion de clauses sociales, qu'il s'agisse par exemple de marchés de nettoyage de
locaux ou d'entretien d'espaces verts qui se caractérisent par une forte
proportion de main d'œuvre...
Article de Localtis.
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