Nous ne paierons pas leurs crises !

Le G20, qui rassemble les 20 gouvernements des pays parmi les plus riches du monde, se réunira à Londres le 2 avril pour discuter des réponses à apporter à la crise. Une mobilisation internationale se dessine pour « un nouveau système économique et social » basé sur « une conception écologique et sociale du développement ». Ses revendications vont bien au-delà des plans de relance et de renflouement des banques. En France, une quarantaine d’associations, de syndicats, d’ONG y participent.

Le G20, qui regroupe les gouvernements des 20 pays parmi les plus riches du monde, se réunira le 2 avril à Londres avec la prétention d’apporter des réponses à la crise. Nous qui intervenons sur les terrains sociaux, économiques, écologiques, de la paix ou de la solidarité internationale savons les dégâts qu’ils ont eux-mêmes causés.

Cette crise frappe l’humanité dans son ensemble, à commencer par les plus vulnérables au Nord et les populations des pays du Sud qui sont victimes d’une crise dont elles ne sont pas responsables. Les moyens utilisés pour sortir de la crise se limitent, pour l’essentiel, à socialiser les pertes en vue de sauver sans réelle contrepartie le système financier et les multinationales. Où sont les moyens pour répondre aux demandes des populations ?

Le monde n’a pas besoin seulement de régulations placées sous la surveillance d’institutions internationales en partie responsables de la crise actuelle (FMI ou OMC notamment) ; il a besoin d’un nouveau système démocratique fondé sur le respect de tous les droits de l’homme, la satisfaction des besoins sociaux, le travail décent, la souveraineté alimentaire, le respect de l’environnement et la restauration des écosystèmes, la diversité culturelle, l’économie sociale et solidaire et une nouvelle conception de la richesse, basée sur son réel partage et une conception écologique et sociale du développement.

Face à la volonté du G20 de décider au nom de tous les pays et à la place des peuples du monde entier, il est important de faire entendre et d’imposer d’autres solutions pour sortir de la crise et de les inscrire dans les dynamiques sociales déjà engagées, en France comme dans d’autres pays. En cohérence avec les mobilisations syndicales du 29 janvier et du 19 mars en France, la journée mondiale d’action organisée le 28 mars en lien avec la réunion du G20 doit nous permettre de porter ces propositions et revendications au cœur du système néolibéral.

A cette occasion, nous appelons la population à participer massivement aux actions qui seront organisées dans notre pays. Rejoignez le mouvement international de mobilisation du samedi 28 mars 2009 !

A Paris, rendez-vous Place de l’Opéra le 28 mars à 14h30. Article de Basta.

1 commentaire:

Clair a dit…
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